
Doux temps des amours
Au temps du myosotis, petite fleur émouvante que les Anglais appellent forget-me-not, Marjolaine, autre fleur sans pareille, fait chaque année son apparition sur la haute colline de Eastman.
Alors, les portes de la grange à illusion s'ouvrent toute grandes et les comédiens déclament les couplets que des poètes ont écrits pour eux.
C'est ainsi qu'il y a huit ans, l'on céléora en ce théâtre le "Doux Temps des Amours". Cette fantaisie bercée par une musique aux accords tendres apporta un souffle nouveau d'innocence qui accompagna nos rêves tout un été durant.
Ce fut comme si tous ensemble en un même soir nous eûmes vingt ans. Nous n'avons plus vingt ans mais le "Doux Temps des Amours" est encore là qui nous hante avec des parfums changeants mais tenaces, avec ses ivresses où l'on succombe trop humainement . . .
Marcel Dubé
Mise en scène | Richard Martin |
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Texte | Louis-Georges Carrier et Éloi de Grandmont |
Musique | Claude Léveillée |
Direction musicale | Lee Gagnon |
Chorégraphe | Michel Boudot |
Décors et costumes | Mario di Nardo |
Éclairages | Richard Martin |
Distribution

Élisabeth Chouvalidzé

Luc Durand

Louise Marleau

Brigitte Morin

Hubert Noel
